Je l’ai fait ! Je viens de me créer un compte sur Twitter. Je peux désormais goûter moi aussi à la joie ineffable d’annoncer au monde que ce midi, j’ai mangé des pâtes à la bolognaise ou que la dernière réunion de service était d’un ennui mortel – ce qui, en soi, est un pléonasme : vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui prétendent s’être éclatés au sortir d’une réunion ?
Blague à part, ce compte servira surtout à tenir informés les gens qui s’intéressent à mon travail (en cherchant bien, on doit pouvoir en trouver deux ou trois, quand même ^^) de la progression de mes écrits. Et pour preuve que, même lentement, je continue d’avancer, voici un extrait du chapitre 18 de Marathon men :
Le starter donna le départ et les concurrents s’élancèrent, sous des acclamations et des applaudissements. Mêlé aux nombreux autres sportifs plus ou moins amateurs qui attendaient leur tour de courir, Gwenaël sentait un curieux mélange de trac et d’excitation lui faire battre plus vite le cœur. Il se trouvait trop loin pour avoir pu assister au départ de Victorien mais le sien, imminent, lui mettait une pression incroyable ; ce qui, compte tenu de la distance à parcourir, était quelque peu excessif mais il ne parvenait pas à s’en empêcher. Sa toute première course ! Sur vingt et un kilomètres, excusez du peu. Il y avait défi plus facile à relever.
Autour de lui, la masse des concurrents s’ébranla dans un piétinement confus et il suivit le mouvement, poussé en avant par une pointe d’euphorie. Surtout, ne pas partir trop vite. Construire la course sans se laisser entraîner par les autres, même s’il était grisant de courir au milieu de tant de gens.
Les premiers kilomètres, sur le macadam régulier des rues pertuisiennes, défilèrent comme dans un rêve. S’il avait eu un peu froid en attendant le départ, il s’était réchauffé très vite et le mistral, qui forcissait, contrebalançait agréablement cet échauffement. Il se sentait bien, vraiment bien, et le léger stress d’avant course s’était complètement dissipé, pour le laisser dans un état de bien-être comme il en avait rarement éprouvé jusque-là. Ce n’était que le début, bien sûr ; mais il sentait qu’il pouvait faire quelque chose de très bon.
Et pour ceux qui voudraient s’abonner à ma page, c’est par ici !
Blague à part, ce compte servira surtout à tenir informés les gens qui s’intéressent à mon travail (en cherchant bien, on doit pouvoir en trouver deux ou trois, quand même ^^) de la progression de mes écrits. Et pour preuve que, même lentement, je continue d’avancer, voici un extrait du chapitre 18 de Marathon men :
Le starter donna le départ et les concurrents s’élancèrent, sous des acclamations et des applaudissements. Mêlé aux nombreux autres sportifs plus ou moins amateurs qui attendaient leur tour de courir, Gwenaël sentait un curieux mélange de trac et d’excitation lui faire battre plus vite le cœur. Il se trouvait trop loin pour avoir pu assister au départ de Victorien mais le sien, imminent, lui mettait une pression incroyable ; ce qui, compte tenu de la distance à parcourir, était quelque peu excessif mais il ne parvenait pas à s’en empêcher. Sa toute première course ! Sur vingt et un kilomètres, excusez du peu. Il y avait défi plus facile à relever.
Autour de lui, la masse des concurrents s’ébranla dans un piétinement confus et il suivit le mouvement, poussé en avant par une pointe d’euphorie. Surtout, ne pas partir trop vite. Construire la course sans se laisser entraîner par les autres, même s’il était grisant de courir au milieu de tant de gens.
Les premiers kilomètres, sur le macadam régulier des rues pertuisiennes, défilèrent comme dans un rêve. S’il avait eu un peu froid en attendant le départ, il s’était réchauffé très vite et le mistral, qui forcissait, contrebalançait agréablement cet échauffement. Il se sentait bien, vraiment bien, et le léger stress d’avant course s’était complètement dissipé, pour le laisser dans un état de bien-être comme il en avait rarement éprouvé jusque-là. Ce n’était que le début, bien sûr ; mais il sentait qu’il pouvait faire quelque chose de très bon.
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